La conduite n’est pas compatible avec la consommation d’alcool, même un seul verre peut être trop élevé ! Chaque année, 30 % des accidents graves sont liés à la consommation d’alcool au volant et environ 1000 personnes perdent la vie sur les routes françaises.

Pourquoi prendre ce risque ? Il est évident que la fête n’est pas interdite et la consommation d’alcool est autorisée en France, mais il est important d’assumer la responsabilité lorsque la question du retour se pose. L’État prend ce problème très au sérieux et la tolérance du gendarme n’est plus en place aujourd’hui. La réglementation doit être scrupuleusement respectée, c’est pourquoi de nombreuses campagnes préventives et répressives sont mises en place chaque année.

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Nous vous conseillons vivement de ne pas consommer de boissons alcoolisées lorsque vous prenez le volant. Dès le premier verre, les effets se font sentir. Bien sûr, l’organisme habitué à boire de l’alcool masque les effets. Le consommateur estime que l’alcool n’a aucun effet sur lui, pourtant ce n’est qu’un mirage parce que le risque est réel. Rappelons que la toute première consommation d’alcool a des effets intenses sur le corps . L’alcool est toujours aussi puissant, mais avec l’habitude, le corps essaie de protéger le consommateur et se met dans l’instinct de survie pour masquer les effets et revenir à sa « norme », c’est-à-dire à un état normal. Mais à partir du moment où une situation d’urgence survient, le conducteur manquera d’analyse, de précision, de dextérité et de rapidité pour organiser son action. En fait, les pays scandinaves ont adopté une tolérance zéro, la conduite et la consommation d’alcool sont tout simplement inconcevables. Mais alors : quelle quantité de verre puis-je consommer si je veux encore conduire ?

Boire deux verres d’alcool et conduire, est-ce vrai ?

« Deux les lunettes sont correctes, trois lunettes bonjour les dégâts », c’est une expression commune à tous. Cependant, la réponse n’est pas nécessairement évidente, car de nombreux facteurs sont impliqués dans un calcul appris. Tout d’abord, les femmes sont en effet plus sensibles aux effets nocifs de l’alcool, malgré une consommation souvent plus raisonnée. Cette différence pourrait s’expliquer par la présence de plus de matières grasses et moins d’eau dans le corps, et pour rappel, l’alcool ne se mélange pas dans les graisses mais dans les liquides.

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Cela explique que la femme, avec une consommation égale à celle de l’homme, aura une concentration plus élevée d’alcool dans le sang. Il est également important de ne pas prendre de poids comme référence pour sa résistance à l’alcool, mais plutôt de connaître son pourcentage de graisse dans l’organisme. C’est-à-dire qu’un homme de 90 kg, mesurant 1,60, aura une concentration d’alcool dans le sang plus élevée que celle qui mesure 1,90 pour le même poids. La sensibilité ressentie lors de la prise d’une boisson alcoolisée dépendra également de l’état général du corps, que la consommation se fasse à jeun ou après un repas. Les effets de l’alcool se font sentir deux fois plus vite lorsque l’estomac est vide.

Les boissons gazeuses sont également des accélérateurs de l’alcool dans le sang, car les gaz irritent l’estomac et le système d’élimination est globalement dégradé. Le risque de mélanger des boissons sucrées avec de l’alcool masque le goût de l’alcool et trompe le consommateur quant à la quantité absorbée, souvent la plupart des adeptes, les jeunes préfèrent les cocktails, souvent plus doux et plus forts en alcool qu’un whisky sec.

Quelle est l’utilité de la « barre de dosage »?

La dose à barres est une référence officielle qui délimite la quantité d’alcool présente dans un verre d’alcool. C’est-à-dire qu’une bière, un verre de vin rouge, un whisky, un verre de champagne doivent contenir la même quantité d’alcool, à savoir 10 grammes d’alcool pur (éthanol). Cela signifie que boire un pastis ou une bière aura le même effet sur le taux d’alcool dans le sang . Cela impose une rigueur dans la quantité de boissons alcoolisé servis dans chaque verre. Les restaurateurs sont soumis à ce règlement et n’ont aucune difficulté à l’appliquer grâce à des indicateurs précis (marquage du verre, taille officielle du verre…). Au restaurant, vous ne servirez jamais de whisky dans une coupe de champagne.

Cela vaut autrement pour le consommateur domestique, qui servira des doses dites « domestiques », souvent trop généreuses et qui influenceront directement le niveau d’alcool ingéré.

Attention, parfois, une bière ne vaut pas une autre bière, par exemple, les bières brunes belges sont souvent plus fortes qu’une bière blonde d’une bière française. Avec le réchauffement climatique, le vin rouge a également gagné en degrés, aujourd’hui nous sommes loin du vin de table 11° des années 70, aujourd’hui il n’est pas rare d’avoir un bourgogne à près de 14° ! Pour vous permettre de vous retrouver, Drivecase a conçu un dosage de prévention de l’alcool en verre dont l’objectif éducatif est d’enseigner cette notion de dosage et de quantité d’alcool par verre.

Limite légale de l’alcoolémie en France : réglementation

En France, la limite est fixée à un taux d’alcool de 0,5 gramme par litre de sang, soit 0,25 mg par litre d’air expiré. Pour le niveau d’alcool des jeunes conducteurs (titulaires de permis probatoire), la limite est fixée à 0,2 g par litre de sang ou 0,1 mg par litre d’air expiré. En pratique, c’est zéro verre d’alcool ! Le même tarif est également la limite pour les chauffeurs de bus.

Tout conducteur dépassant le seuil autorisé sera retiré de 6 points de son permis de conduire. Cela conduit à la possibilité pour les jeunes conducteurs de perdre tout leur point et de devoir recycler leur permis de conduire. Lorsque le taux est compris entre 0,5 g et 0,8 g, la loi prévoit une amende de 4e classe, soit 135€ et l’immobilisation du véhicule. En cas de récidive , le conducteur peut se voir accorder une suspension de son permis de conduire pendant 3 ans.

Les amendes et peines encourues

Lorsque le conducteur est en infraction, il appartient au tribunal de rendre le verdict de la peine. La loi prévoit un retrait minimum de 6 points, l’amende peut grimper jusqu’à 4 500€. Le chauffeur va doit suivre un cours de formation sur la sensibilisation à la sécurité routière, peut être annulé son permis de conduire, est exposé jusqu’à 2 ans de prison et peut nécessiter un véhicule équipé d’un alcootest anti-démarrage (EAD) approuvé.

Boire pendant la conduite : en cas de refus de se conformer

Un conducteur qui refuse de se soumettre à un contrôle d’alcoolémie constitue une infraction. Les pénalités encourues seront les mêmes que pour une personne ayant conduit avec une concentration d’alcoolémie supérieure à 0,8 g/l de sang.

Quand prendre le volant après avoir bu ?

Les effets de l’alcool peuvent être ressentis rapidement, près de 10 minutes après l’absorption, mais l’imprégnation maximale est atteinte 1 heure après la consommation. Ce délai est raccourci à 30 minutes lorsque le consommateur est à jeun. L’alcool pénètre dans le sang par l’estomac et l’intestin grêle. Il n’y a pas de trucs ou de techniques pour éliminer l’alcool plus rapidement, beaucoup d’idées courantes circulent encore sur le sujet, le seul allié est le temps.

L’alcool est éliminé à 95% par le foie, le temps nécessaire est d’environ 1 heure pour éliminer une dose d’alcool de 0,10 gramme. Mais chaque personne est différente, et cette fois-ci peut parfois s’allonger jusqu’à 2 heures. Par exemple, à 0,55 g/l, il faudra en moyenne 3 heures et 30 minutes pour revenir à 0.

Nous avons tous rencontré quelqu’un qui buvait beaucoup d’eau pour baisser son taux d’alcoolémie, manger un bonbon « stop all » ou absorber du lait pour tapisser l’estomac. Ce n’est nullement, aucun miracle n’existe ! Il ne reste que de la patience…

Comment savoir si je peux prendre le volant ?

Après avoir pris toutes les précautions nécessaires pour redémarrer la conduite après avoir bu (calcul des niveaux d’alcool, attente du temps nécessaire…) comment être sûr d’être en état de conduite ? Le conducteur décide de prendre le volant, mais pas sans contrôle ! Il peut ensuite utiliser un alcootest électronique ou un alcootest chimique, il pourra savoir si son état lui permet de conduire. Après avoir soufflé dans un éthylotest, un anneau se forme comme une ligne de mesure au milieu du tube de couleur jaune. Si le test d’alcootest est positif, une coloration verte est dessinée jusqu’à la marque de l’anneau.

À partir du 22 mai 2020, il n’est plus obligatoire d’avoir un alcootest jetable dans votre véhicule, mais les établissements de nuit doivent désormais en fournir à leur clientèle.

Alcool pendant la conduite : quelle quantité de boisson chez nos voisins ?

Quels sont les plus grands consommateurs d’alcool en Europe ? Lituanie (18.2) 1 litre par personne) Roumanie (13,7 litres) plomb, la France consomme en moyenne 11,7 litres par personne. Ces chiffres nous semblent importants, mais ils restent beaucoup plus faibles qu’en 1970, alors que la consommation moyenne d’un Français était de 21,5 litres par personne !

Sur les routes européennes, de nombreuses mesures ont été prises et la régulation de l’alcool pendant la conduite n’est pas la même pour tous. Par exemple, en Suède, le niveau légal d’alcool est presque nul et les pénalités sont beaucoup plus élevées qu’en France. Dans la mentalité, le conducteur suédois ne boit pas.